par
- Contes liquides
- Expériences à l'étang
- Individu premier
- La revanche de la pelouse
- Expansion sans profondeur
- Conversation avec les plis
- Loin
- Là-bas
- Une limonade pour Kafka
- Le parfum du jour est fraise
- Mer et brouillard
- Au centuple
- Nuit
- Va te faire foutre – aloha – je t'aime
- Surgir
- En voie d'abstraction
- Déplacer le silence
- Nous abstraire
Mouvements
Avec le soutien du Centre National du Livre
Exploration fragmentaire de la réalité, voici un livre inondé de mouvements : le mouvement de l’esprit, du temps, de la mémoire et de l’amour. Un nouveau volume de prose aphoristique et de poésie philosophique d'Etel Adnan, dont le travail a été décrit par le New York Times comme «l’héritier méditatif des aphorismes de Nietzsche, du Livre d’heures de Rilke et des versets du mysticisme soufi». Son écriture concise et rythmée est admirablement rendue dans la traduction de Pascal Poyet.
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Entre la volonté et sa destination, il peut y avoir des champs et des champs. Mais la volonté peut plier et ne pas reculer. Je préfère quand même le pouvoir de l’amour, quoiqu’il ne cesse de nous faire balancer entre obscurité et lumière du jour.
L’amour est le résultat d’un coup de dé, le coup historique de Mallarmé. Il surgit parfois avec l’évidence d’un théorème de géométrie, nettoie tout sur son passage – nous fait atterrir sur une planète lointaine, et pourtant peut couler dans le caniveau, chassant les feuilles mortes sur les bas-côtés d’une route poussiéreuse…
Une douleur radicale a traversé ma vie de bout en bout, une large bande de lumière est passée sur la face cachée de la lune. Ce genre de mouvement modifie le monde.
Christian Rosset dans Diacritik a écrit:Cette poésie est donc un roman des origines, où le mythique se mélange à l’exotique, non sans poser question : « Il se pourrait bien qu’Empédocle se soit jeté dans le Popocatepetl (et non dans son volcan sicilien). Personne, que l’on sache, n’a assisté à ce moment. » (p. 24) La mondialisation du mythe trouble son ancrage dans la réalité, voire amène à la fuir : « Ainsi parlons-nous de l’état lamentable de la Terre, puis, une fois rentrés, allumons l’ordinateur, laissons notre peur du vide se projeter avec une force qui n’a pas de matérialité. Ah, l’ordinateur, qui remplace le cinéma des années perdues ! » (p. 26).
Grand Dossier Etel Adnan