par
Récit explosif
Et voilà ! Le bon docteur récidive avec son sixième opus aux éditions de l’Attente. Troisième dans la série des “peignes”, toujours aussi décoiffant, le peigne-jaune a du mordant dans les interstices fictionnels et frise le kidnapping déontologique. Où l’on assiste en trois volets aux faiblesses d’un médecin en milieu rural face à une brute épaisse et son chien Sarko. Préparez vos boules Quies.
Dernier-né de la série des « Peignes » aux éditions de l’Attente, « Le Peigne jaune » voit le retour de notre bon docteur à ses premières amours : un rythme cinématographique (flash-back, ralentis, contre-plongées coquines) emmené à fond de train par une typographie explosée. Le lecteur plonge d’emblée au beau milieu d’une conversation. Un ping-pong verbal où le léalophile moyen jubile en reconnaissant les pièges que pose l’auteur à ses protagonistes.