Après des études de cinéma, Zoé Forget s’oriente vers la photographie et entre à l’ENS Louis Lumière (Paris), dont elle est diplômée en 2008. Ses différents travaux photographiques, ainsi que théoriques, l’ont amenée à étudier le corps comme sujet marginal et expression d’anti-normes, tant visuelles que sociales. Celui-ci reste au cœur de son travail mené avec des danseurs, des performers, mais également des corps issus du quotidien. Elle collabore depuis 2009 avec l’artiste Delphine Ciavaldini, notamment à travers la série « Les Épines fortes », et travaille pour la revue HEY! modern art & pop culture depuis 2011. Elle est docteur en esthétique, sciences et technologies des arts – sa thèse, soutenue en décembre 2013 et publiée en 2015, porte sur la représentation des corps hors normes dans la photographie contemporaine.