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Récit drolatique
Le bon docteur récidive avec un nouvel opus aux éditions de l’Attente, quatrième dans la série des “Peignes”, ces témoignages décoiffants d’un médecin appelé en remplacement dans les campagnes du Sud-Ouest. Avec son écriture diffractée par les interférences de la réalité, Le peigne-cocotte vole allègrement dans les plumes du pittoresque rural. Avec des dessins de Bruno Lahontâa (couverture + dépliant couleur à l'intérieur).
Artistes de couverture :
Thématiques :
CRITIQUE
Le «Peigne» ressort les dentsSi les Peignes de Léal se réclament de la magistrale invention préhistorique qui permet de coiffer plusieurs cheveux simultanément, ce n’est donc que métaphore. Bien au contraire, il n’y a rien de lissé dans ses textes : en témoigne le Peigne-cocotte où, médecin de garde, il se retrouve à suturer un agriculteur qui lui offre un poulet vivant dont les «cot cot» l’accompagneront depuis le coffre de sa voiture. Tout s’orchestre dans ce texte avec des polices et des tailles différentes : l’autoradio qui diffuse France Culture, les propos des agriculteurs («montre au docteur !»), le régulateur du Samu 64, les voix intérieures du narrateur. «Cette écriture aérienne faite de samples suggère qu’écouter et raconter vont de pair, dit Léal. Il y a là quelque chose proche du partage du sensible de Rancière.»