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Ambiguïtés de la perception
Avec le soutien du Centre National du Livre
Ce récit en fragments intériorisés explore la façon dont le corps se déploie dans l’espace, s’absente, se dissout ou se disperse dans les éléments qui l’entourent, et fait l’expérience de lui-même à travers la langue. Une aventure intime conduisant à la rencontre troublante de «l’autre de soi». Le pas-comme-si des choses aborde ces territoires où les ambiguïtés de la perception touchent à l’indicible, voire au fantastique.
Lecture d'un extrait par l'autrice
Artistes de couverture :
Thématiques :
C’est un petit drame après l’autre. Petit drame après petit drame. Les uns après les autres, des petits drames qui dansent, se donnent, se quittent, se retrouvent, s’élargissent, s’abandonnent, se rétractent, s’étalent à nouveau, ne disparaissent jamais totalement.
Pourtant au départ rien de tout cela ne transparaît à la surface. Au commencement, il y a juste un bruit de fond, constant, inintelligible mais comme annonciateur d’évènements. Et peu à peu des oscillations de présence apparaissent, des gestes inédits s’initient, des pensées circulent, comme si une main passait le long de ma colonne vertébrale et frôlait une à une mes vertèbres. Serait-ce le point de bascule ?
(Je crains, bientôt, de me situer hors-champ.)
Florence Trocmé dans POEZIBAO a écrit:« Combien de corps faut-il que je trimbale ? » demande Virginie Poitrasson à l’entame de ce récit. Avoir le sentiment de se trouver sans corps, ou dotée d’une multiplicité de corps, et comment le dire ? C’est ce dont Le pas-comme-si des choses se propose de rendre compte. Cela n’est pas un épisode dans une vie, pas un événement, cela ne commence pas vraiment. Il y a « juste un bruit de fond » et « de petits drames » l’un après l’autre, des « oscillations de présence », qui apparaissent. On pourrait décrire de la sorte le commencement du monde, qu’on soit théologien ou physicien.
CLARO dans Le Monde des Livres du 25/10/18 a écrit:"On se trouve en effet devant un livre très intéressant, original, du rarement lu, écrit dans une langue simple, précise et douée d’une puissante capacité d’évocation."
Jean-Philippe Cazier dans DIACRITIK a écrit:Virginie Poitrasson parle à un moment de faire de la langue
« une langue revenante ». Une démarche orphique, donc, à la fois humble et têtue, qui éblouit par sa subtilité et sa générosité.
Lecture de Virginie Poitrasson dans YOUTUBE a écrit:Le pas-comme-si des choses est en lui-même un livre multiple, incluant des échos, se prolongeant de manière virtuelle en d’autres œuvres, d’autres livres qu’il appelle, qu’il implique et auxquels il s’ouvre, tissant avec eux des liens fantomatiques porteurs de devenirs, suggérant un bloc ou une machine littéraires explorateurs d’une « anormalité » que nous ne pouvons que désirer.
Extrait 'Le pas-comme-si des choses'