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Témoignages interculturels sur la transmission
(Livre + CD audio)
Élaboré à partir d'une collecte des paroles des adhérentes de l'association Promofemmes, ce livre exprime la diversité de leurs origines géographiques, valorise leur culture et le croisement des expériences vécues : "Il s’agit d’échanger sur ce que nous souhaitons transmettre à nos enfants, et sur les difficultés que nous rencontrons dans cette transmission." Parmi les sujets abordés, quelques thèmes dominent :
- Le récit de traditions avec des expériences similaires dans différents pays sur les grands moments de l’existence : la jeunesse, le mariage et la vie en couple, l’accouchement, le sevrage…
- Le nécessaire dialogue parents / enfants et adolescents, mais rendu parfois difficile dans un contexte de double culture.
- Les nombreuses interrogations sur les principes que nous souhaitons ou non perpétuer dans l’éducation des filles et des garçons.
- L’importance de l’école, considérée comme un facteur d’émancipation.
Thématiques :
Meriem B. (Tunisie) : Moi je fais tout ici comme si je vivais là-bas en Tunisie. Je fais les mêmes traditions, je parle la même langue, la cuisine est pareille. Mais j’ai ajouté d’autres plats depuis que je vis en France. De la cuisine française mais pas seulement, parce qu’ici j’ai côtoyé d’autres communautés, j’ai appris la cuisine marocaine, la cuisine algérienne…
Ulker O. (Turquie) : Moi je suis restée pendant 50 ans avec mon mari mais je ne lui ai pas dit 50 mots. Lui il a parlé, moi j’ai écouté. Maintenant il est décédé et je peux dire que je n'ai pas vécu ma vie.
Zabida H. (Algérie) : Mon petit-fils a tété jusqu’à l’âge de 5 ans. Il allait à l’école, quand il revenait il posait son cartable et venait téter. Et si je disais que j’allais travailler il n’était pas content, il se fâchait ou il me lançait des cailloux.
LIRE PLUSNefize O. (Bulgarie) : Il y a un proverbe turc qui dit : Quand on élève des enfants, le résultat est à chaque fois différent, cela dépend de la terre et cela dépend de l’eau.
Rihanna-Siham H. (Algérie) : Ma mère m’a appris à faire les galettes de pain, mais quand je les fais ce n’est pas elle qui se brûle les doigts, c’est moi !
Neermala M. (Île Maurice) : On aime bien recevoir les étrangers de toutes les cultures qui viennent chez nous, les français, les américains, les portugais, les espagnols. On leur apprend comment rouler des hanches, comment bouger les pieds, le corps, ceux qui sont raides on les fait bouger, c’est comme ça chez nous.
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